Croissance et productivité en forêt dense humide : bilan des expérimentations dans le dispositif de Mopri - Côte d'Ivoire(1978 - 1992) / Luc Durrieu de Madron ... [et al.].

Série: Série FORAFRI ; document 3Detalhes da publicação: Montpellier : CIRAD - Forêt, 1998Notas: 73 p. : ilAssunto(s): Produtividade florestal -- Costa do Marfim | Regeneração florestal -- Costa do MarfimClassificação Decimal de Dewey: 634.9 Sumário: La forêt dense humide ivoirienne est fortement exploitée depuis plusieurs décennies. Du fait des défrichements, la superficie de cette forêt dense a fortement diminué. Elle couvrait quinze millions d'hectares au début du siècle et moins de deux millions d'hectares aujourd'hui. La production actuelle de bois d'oeuvre est d'environ 1,7 million de m³ par an, provenant essentiellement du domaine ® agricole » hors forêt classée. Cette production doit donc être ajustée progressivement aux capacités des forêts résiduelles, pour en permettre une gestion durable. LA SODEFOR et le CIRAD-forêt avaient conjointement mis en place en 1977-78 des dispositifs d'étude destinés à tester, sur des parcelles unitaires de grande taille, la mise en oeuvre de techniques sylvicoles simples (plusieurs types d'éclaircie, exploitation...). Trois dispositifs ont ainsi été mis en place en Côte d'Ivoire: Mopri, Irobo et La Téné, ces dispositifs précédant la mise en place de ceux de M'Balki en R.C.A., de Paracou en Guyane Française et de Strek en Indonésie. Après plusieurs années de mesures, un bilan des dispositifs d'études mis en place en Afrique s'avérait nécessaire. Dans ce cadre, le bilan du dispositif de Mopri est proposé dans le présent document. Il en ressort que l'effet des éclaircies systématiques testées est bénéfique en ce qui concerne le recrutement et l'accroissement des essences commerciales, et ceci d'autant plus que l'éclaircie testée est forte. Cependant, vu l'évolution du nombre de tiges de plus de 60 cm de diamètre dans ce type de peuplement, une éclaircie maximum de 35 % de la surface terrière initiale (8 m²/ha enlevés) correspondant à la borne supérieure de l'intensité de l'éclaircie moyenne, paraît être une limite à ne pas dépasser. L'utilisation de modèles de croissance permet par ailleurs de prédire la vitesse de reconstitution du peuplement commercial à moyen terme..
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Obras gerais 634.9 C942 (Percorrer estante(Abre abaixo)) Disponível 00-0296

La forêt dense humide ivoirienne est fortement exploitée depuis plusieurs décennies. Du fait des défrichements, la superficie de cette forêt dense a fortement diminué. Elle couvrait quinze millions d'hectares au début du siècle et moins de deux millions d'hectares aujourd'hui. La production actuelle de bois d'oeuvre est d'environ 1,7 million de m³ par an, provenant essentiellement du domaine ® agricole » hors forêt classée. Cette production doit donc être ajustée progressivement aux capacités des forêts résiduelles, pour en permettre une gestion durable. LA SODEFOR et le CIRAD-forêt avaient conjointement mis en place en 1977-78 des dispositifs d'étude destinés à tester, sur des parcelles unitaires de grande taille, la mise en oeuvre de techniques sylvicoles simples (plusieurs types d'éclaircie, exploitation...). Trois dispositifs ont ainsi été mis en place en Côte d'Ivoire: Mopri, Irobo et La Téné, ces dispositifs précédant la mise en place de ceux de M'Balki en R.C.A., de Paracou en Guyane Française et de Strek en Indonésie. Après plusieurs années de mesures, un bilan des dispositifs d'études mis en place en Afrique s'avérait nécessaire. Dans ce cadre, le bilan du dispositif de Mopri est proposé dans le présent document. Il en ressort que l'effet des éclaircies systématiques testées est bénéfique en ce qui concerne le recrutement et l'accroissement des essences commerciales, et ceci d'autant plus que l'éclaircie testée est forte. Cependant, vu l'évolution du nombre de tiges de plus de 60 cm de diamètre dans ce type de peuplement, une éclaircie maximum de 35 % de la surface terrière initiale (8 m²/ha enlevés) correspondant à la borne supérieure de l'intensité de l'éclaircie moyenne, paraît être une limite à ne pas dépasser. L'utilisation de modèles de croissance permet par ailleurs de prédire la vitesse de reconstitution du peuplement commercial à moyen terme..

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