Croissance et productivité en forêt dense humide aprés incendie : le dispositif de La Téné - Côte d'Ivoire (1978-1993) / Jean - Guy Bertault ... [et al.].

Série: Série FORAFRI ; document 20Detalhes da publicação: Montpellier : CIRAD - Forêt, 1999Notas: 67 p. : ilAssunto(s): Incêndios florestais -- Costa do Marfim | Produtividade florestal -- Costa do Marfim | Regeneração natural -- Costa do MarfimClassificação Decimal de Dewey: 634.956 Sumário: Le taux d'éclaircie systématique testé dans ce dispositif (20 % de la surface terrière enlevée), ainsi que le taux de prélèvement par exploitation (53 m³ par hectare) apparaissent trop élevés dans des forêts où le risque d'incendie existe. La forêt dense humide ivoirienne est fortement exploitée depuis plusieurs décennies. A cause des défrichements, la superficie de cette forêt dense a fortement diminué. Elle couvrait quinze millions d'hectares au début du siècle et moins de deux millions d'hectares aujourd'hui. La production actuelle de bois d'oeuvre est d'environ 1,7 millions de m³ par an, provenant essentiellement du domaine << agricole >> hors forêt classée. Cette production doit être ajustée aux capacités des forêts résiduelles, pour en permettre une gestion durable. La SODEFOR et le CIRAD-forêt ont conjointement mis en place de 1977 a 1979 des dispositifs d'étude destinés à tester, sur des parcelles unitaires de grande taille, la mise en oeuvre de techniques sylvicoles simples (plusieurs types d'éclaircie, exploitation...). Trois dispositifs ont ainsi été mis en place en Côte d'Ivoire (Mopri, Irobo et La Tene), avant la création des dispositifs de Mbaïki en République Centrafricaine, de Paracou en Guyane Francaise et de Strek en Indonésie. Après plusieurs années de mesures, un bilan des dispositifs d'études mis en place en Afrique s'avérait nécessaire. Dans ce cadre, le bilan du dispositif de La Téné est proposé dans ce document. Le dispositif de La Téné se différencie des autres dispositifs par le fait qu'un incendie l'a parcouru en 1983. Une réorientation des buts initiaux du dispositif s'est donc avérée nécessaire. A partir de cette date, l'évaluation des dégâts causés par l'incendie et de la réaction du peuplement à ce traumatisme ont été etudiées. L'ouverture du peuplement par exploitation forte ou par éclaircie amène une sensibilisation accrue des peuplements au feu. L'ouverture du peuplement créée par l'exploitation ou l'éclaircie génère une nécromasse, ainsi qu'une abondante installation d'adventices. Ces facteurs augmentent l'inflammabilité du peuplement. Cette sensibilité accrue des peuplements au feu a largement augmenté l'effet destructeur de l'incendie sur les arbres de plus de 10 cm de diamètre ainsi que sur la régénération installée. Le bilan de l'incendie est lourd: 40 à 70 % des tiges détruites pendant les six années après l'incendie selon le taux d'ouverture du couvert par les traitements sylvicoles. En terme de surface terrière, cette destruction se chiffre entre 33 et 60 %. La mortalité est surtout concentrée sur les petites tiges. Le phénomène de reconstitution de la régénération installée (2 à 10 cm de diamètre) semble de plus bloqué par l'abondance des adventices indésirables qui forment une strate arbustive et herbacée impénétrable. .
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Obras gerais 634.956 C942 (Percorrer estante(Abre abaixo)) Disponível 00-0313

Le taux d'éclaircie systématique testé dans ce dispositif (20 % de la surface terrière enlevée), ainsi que le taux de prélèvement par exploitation (53 m³ par hectare) apparaissent trop élevés dans des forêts où le risque d'incendie existe. La forêt dense humide ivoirienne est fortement exploitée depuis plusieurs décennies. A cause des défrichements, la superficie de cette forêt dense a fortement diminué. Elle couvrait quinze millions d'hectares au début du siècle et moins de deux millions d'hectares aujourd'hui. La production actuelle de bois d'oeuvre est d'environ 1,7 millions de m³ par an, provenant essentiellement du domaine << agricole >> hors forêt classée. Cette production doit être ajustée aux capacités des forêts résiduelles, pour en permettre une gestion durable. La SODEFOR et le CIRAD-forêt ont conjointement mis en place de 1977 a 1979 des dispositifs d'étude destinés à tester, sur des parcelles unitaires de grande taille, la mise en oeuvre de techniques sylvicoles simples (plusieurs types d'éclaircie, exploitation...). Trois dispositifs ont ainsi été mis en place en Côte d'Ivoire (Mopri, Irobo et La Tene), avant la création des dispositifs de Mbaïki en République Centrafricaine, de Paracou en Guyane Francaise et de Strek en Indonésie. Après plusieurs années de mesures, un bilan des dispositifs d'études mis en place en Afrique s'avérait nécessaire. Dans ce cadre, le bilan du dispositif de La Téné est proposé dans ce document. Le dispositif de La Téné se différencie des autres dispositifs par le fait qu'un incendie l'a parcouru en 1983. Une réorientation des buts initiaux du dispositif s'est donc avérée nécessaire. A partir de cette date, l'évaluation des dégâts causés par l'incendie et de la réaction du peuplement à ce traumatisme ont été etudiées. L'ouverture du peuplement par exploitation forte ou par éclaircie amène une sensibilisation accrue des peuplements au feu. L'ouverture du peuplement créée par l'exploitation ou l'éclaircie génère une nécromasse, ainsi qu'une abondante installation d'adventices. Ces facteurs augmentent l'inflammabilité du peuplement. Cette sensibilité accrue des peuplements au feu a largement augmenté l'effet destructeur de l'incendie sur les arbres de plus de 10 cm de diamètre ainsi que sur la régénération installée. Le bilan de l'incendie est lourd: 40 à 70 % des tiges détruites pendant les six années après l'incendie selon le taux d'ouverture du couvert par les traitements sylvicoles. En terme de surface terrière, cette destruction se chiffre entre 33 et 60 %. La mortalité est surtout concentrée sur les petites tiges. Le phénomène de reconstitution de la régénération installée (2 à 10 cm de diamètre) semble de plus bloqué par l'abondance des adventices indésirables qui forment une strate arbustive et herbacée impénétrable. .

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