Les techniques de construction chez "Apis mellifica" / Roger Darchen.

Por: Darchen, RogerDetalhes da publicação: Paris [s.n.] 1959Notas: 209 f. : ilAssunto(s): Abelhas -- ComportamentoClassificação Decimal de Dewey: 595.799 Nota de dissertação: Tese (doutor) - Faculté des Sciences, Université de Paris, 1959 Sumário: 1º Lorsque les Abeilles travaillent, on découvre autour des rayons en construction des groupes d'Insects accrochés les uns aux autres par les pattes. Ces chaines n'ont-elles aucun rôle malgré leur présence constante autour des zones de développement des rayons? Mes experiénces permettent d'affirmer ce rôle. En effet, l'étude du développement normal du rayon naturel nous indique que la grappe cirière conditionne l'évolution regulière du rayon, et, par suite, l'évolution de la construction tout entière. En outre, certaines régulations de la forme des rayons ne peuvent s'expliquer que par l'action de la grappe cirière sur les Abeilles bâtisseuses. Vu de face, le rayon est ellipsoïde, mais présente à da base un étranglement plus ou moins allongé. Qui plus est, avant toute construction, les groupes d'Abeilles peuvent même rogner des languettes rectangulaires de cire pour parvenir à cette configuration. Cette forme est encore celle qui est recherchée lors de la reconstruction d'un rayon sectionné en différentes portions de sa surface; d'ailleurs les parties régénérées se dévelopment plus rapidement que leurs voisines. Ces expériences nous montrent qu'il y a une destruction systématique de tout ce qui ne répond pas, dans ces cas particuliers, à la configuration idéale du rayon et qu'il se produit une régulation dans les vitesses de construction, qui amène à retrouver la forme ellipsoïde. La forme du rayon normal, lerognage des languettes de cire, les régénérations posent, on le voit, d'importants problèmes. D'où viennent ces régulation de la forme du rayon? On assiste aussi à une inhibition progressive de la construction à l'approche d'une paroi verticale ou horizontale, ou au contraire, à une accélaration du côte le plus rapproché d'un rayon decire construit ou en construction. Tous ces phénomènes sont inexplicables si la grappe des Abeilles cirières n'intervient pas dans son ensemble. 2º Dans une phase suivante de l'évolution du rayon, j'essaie d'en modifier le plan à l'aide de chicanes, de languettes de cire, de plaquettes de bois. Or, ces dernières amènent souvent de très fortes pertubations qui aident à déterminer le caractère essentiellement social de la construction des rayons chez l'Abeille, et même à évoquer le passage d'une "information" à travers le groupe des Abeilles. Cette information se transmettrait à la surface du rayon à partir des obstacles dans tous les sens sur une face et sur l'autre, se traduirait par un gradient de construction, pourrait être interrompue ou rétablie au moyen d'écrans opaques ou perforés. Il existerait en outres des zones sensibles (sommet et côtes) sur la surface du rayon. Enfin, les conclusions des expériences sur le parallélisme des rayons vont dans le sens des précédentes et suggèrent l'action de stimuli tactiles prenant leur origine dans la cire façonnée en cellules et se transmettant à travers la chaine cirière du côté des rayons anormalement proches afin de maintenir le parallélisme et l'équidistance des rayons. 3º Lehouitième et dernier chapitre diffère des précédents puiqu'il a trait au rôle des reines ou des ouvrières pondeuses dans les constructions. Après avoir établi qu'une cinquantaine d'Abeilles, groupées autour d'une 10 000 individus orphelins pondeuses déclenche la formation d'édifices de cire dans des conditions où les Abeilles orphelines n'entreprennent aucun travail. Puis, l'étude de l'action du covain sur les cirières, de l'existence de centre de construction, des relations entre l'apport de miel et les formations de bâtisses, me donne la possibilité de démontrer que, normalement, seule les gonades fonctionnelles induisent les constructions. Ces conclusions m'amenèrent enfin à une hypothèse qui s'est déja montrée fructueuse dans de nombreuses expériences et dans l'interprétation de certains problèmes sur les constructions: une substance est distribuée para la reine aux ouvrières; l'absence de reine correspondrait donc à l'absence de substance excitatrice et, par suite, à l'absence de construction. Certes, des expériences complémentaires sont encore requises pour confirmer cette hypothèse, mais aussi pour déterminer le nombre de substances présentes, et enfin pour connaître le rôle joué para la nutrition des Insectes dans ces phénomènes. Bref, nous affirmons que la construction chez Apis mellifica est un phénomène spécifiquement social qui ne peut être compris que dans cette seule perspective.
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Tese T 595.799 D214t (Percorrer estante(Abre abaixo)) Disponível 00-0035

Tese (doutor) - Faculté des Sciences, Université de Paris, 1959

1º Lorsque les Abeilles travaillent, on découvre autour des rayons en construction des groupes d'Insects accrochés les uns aux autres par les pattes. Ces chaines n'ont-elles aucun rôle malgré leur présence constante autour des zones de développement des rayons? Mes experiénces permettent d'affirmer ce rôle. En effet, l'étude du développement normal du rayon naturel nous indique que la grappe cirière conditionne l'évolution regulière du rayon, et, par suite, l'évolution de la construction tout entière. En outre, certaines régulations de la forme des rayons ne peuvent s'expliquer que par l'action de la grappe cirière sur les Abeilles bâtisseuses. Vu de face, le rayon est ellipsoïde, mais présente à da base un étranglement plus ou moins allongé. Qui plus est, avant toute construction, les groupes d'Abeilles peuvent même rogner des languettes rectangulaires de cire pour parvenir à cette configuration. Cette forme est encore celle qui est recherchée lors de la reconstruction d'un rayon sectionné en différentes portions de sa surface; d'ailleurs les parties régénérées se dévelopment plus rapidement que leurs voisines. Ces expériences nous montrent qu'il y a une destruction systématique de tout ce qui ne répond pas, dans ces cas particuliers, à la configuration idéale du rayon et qu'il se produit une régulation dans les vitesses de construction, qui amène à retrouver la forme ellipsoïde. La forme du rayon normal, lerognage des languettes de cire, les régénérations posent, on le voit, d'importants problèmes. D'où viennent ces régulation de la forme du rayon? On assiste aussi à une inhibition progressive de la construction à l'approche d'une paroi verticale ou horizontale, ou au contraire, à une accélaration du côte le plus rapproché d'un rayon decire construit ou en construction. Tous ces phénomènes sont inexplicables si la grappe des Abeilles cirières n'intervient pas dans son ensemble. 2º Dans une phase suivante de l'évolution du rayon, j'essaie d'en modifier le plan à l'aide de chicanes, de languettes de cire, de plaquettes de bois. Or, ces dernières amènent souvent de très fortes pertubations qui aident à déterminer le caractère essentiellement social de la construction des rayons chez l'Abeille, et même à évoquer le passage d'une "information" à travers le groupe des Abeilles. Cette information se transmettrait à la surface du rayon à partir des obstacles dans tous les sens sur une face et sur l'autre, se traduirait par un gradient de construction, pourrait être interrompue ou rétablie au moyen d'écrans opaques ou perforés. Il existerait en outres des zones sensibles (sommet et côtes) sur la surface du rayon. Enfin, les conclusions des expériences sur le parallélisme des rayons vont dans le sens des précédentes et suggèrent l'action de stimuli tactiles prenant leur origine dans la cire façonnée en cellules et se transmettant à travers la chaine cirière du côté des rayons anormalement proches afin de maintenir le parallélisme et l'équidistance des rayons. 3º Lehouitième et dernier chapitre diffère des précédents puiqu'il a trait au rôle des reines ou des ouvrières pondeuses dans les constructions. Après avoir établi qu'une cinquantaine d'Abeilles, groupées autour d'une 10 000 individus orphelins pondeuses déclenche la formation d'édifices de cire dans des conditions où les Abeilles orphelines n'entreprennent aucun travail. Puis, l'étude de l'action du covain sur les cirières, de l'existence de centre de construction, des relations entre l'apport de miel et les formations de bâtisses, me donne la possibilité de démontrer que, normalement, seule les gonades fonctionnelles induisent les constructions. Ces conclusions m'amenèrent enfin à une hypothèse qui s'est déja montrée fructueuse dans de nombreuses expériences et dans l'interprétation de certains problèmes sur les constructions: une substance est distribuée para la reine aux ouvrières; l'absence de reine correspondrait donc à l'absence de substance excitatrice et, par suite, à l'absence de construction. Certes, des expériences complémentaires sont encore requises pour confirmer cette hypothèse, mais aussi pour déterminer le nombre de substances présentes, et enfin pour connaître le rôle joué para la nutrition des Insectes dans ces phénomènes. Bref, nous affirmons que la construction chez Apis mellifica est un phénomène spécifiquement social qui ne peut être compris que dans cette seule perspective.

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